Les artistes

Abou TRAORÉ né en 1960
(Burkina-Faso)

Né en 1960 à Bobo-Dioulasso au Burkina-Faso, alors Haute-Volta, Abou Traoré est issu d’une lignée de forgerons – charge symbolique et sociale située au delà de la dimension technique du travail.
Il hérite de la technique ancestrale de la cire perdue par son père, Assane Traoré et commence sa formation dès l’âge de 10 ans dans l’atelier familial.

Il fond et sculpte en son nom depuis 1983, année où il a imposé une rupture avec le productivisme qui régnait dans l’atelier familial pour se diriger vers la création artistique. Il a également apporté des améliorations à la technique du bronze dans le quartier de Koko de Bobo-Dioulasso (Quartier des bronziers).

Son originalité plastique met en évidence un artiste créateur et le fait remarquer par le Centre Culturel Français de Bobo-Dioulasso qui l’exposera de nombreuses fois.

Plus d’information sur son site www.abou-traore.org

Harouna OUEDRAOGO (Burkina-Faso)
Born in 1981 in Ouahigouya (Burkina Faso).


He lives and works between Ouagadougou and Lyon.
He graduated from the National Institute of Artistic and Cultural Training of Burkina Faso in 2004. Painter and draftsman with an expressive style, Harouna Ouedraogo transcribes her inner torments on canvas. Her paintings are at the limit of figuration and abstraction.

Exhibited in Paris, Lyon as well as in the USA, Burkina Faso and Mali.

Plus d’information sur son instagram : www.instagram.com/harounaoart/

André KANÉ (Burkina-Faso)

Artiste plasticien de nationalité Burkinabé, André Napougba KANE est un artiste autodidacte résident à Ouagadougou.
De caractère réservé et modeste, cet artiste n’aime pas trop parler de lui. Il préfère laisser parler le pinceau.
Il a exercé le métier de sculpteur en papier maché avant de se lancer dans la peinture. S’inspirant de la nature, l’artiste réalise ses œuvres en mettant l’accent sur la culture africaine.
Il a participé en 2014 à l’initiation au papier végétal de l’Institut Français de Ouagadougou avec l’artiste peintre Italienne Margherita Del Balzo et membre du collectif Mopuku. Encouragé par cette dernière, il commence à travailler les fibres végétales. Après l’acquisition des techniques du papier, ses récents travaux sont faits de pigment, de terre et d’ocre.
Il participe à des expositions et des évènements culturels au Burkina Faso et à l’extérieur.

Yveline TROPÉA (Frankrike – Burkina-Faso)

Artiste française d’origine italienne, Yveline Tropéa vit et travaille, depuis de nombreuses années, entre la France et le Burkina Faso.

Au cours des années, son travail, profondément imprégné de ses expérience personnelles et de ce mouvement entre les cultures, s’est nourri d’influences diverses, allant des madones italiennes aux planches anatomiques françaises, parentes déjà du dessin libre auquel elle se consacre aujourd’hui, des mythes méditerranéens à l’esthétique publicitaire burkinabé.

La pratique récurrente de la broderie, et plus encore du perlage, dont l’artiste est devenue experte au fil des ans, tient également de sa manière de croiser les influences et les territoires. Si elle évoque au premier regard une technique décorative oscillant entre une tradition ancestrale et l’ouvrage de dame, cette technique au résultat visuel aussi raffiné que spectaculaire, choisie par l’artiste, manifeste surtout la manière dont elle a su intégrer, s’approprier, et rendre, dans une œuvre personnelle et contemporaine les apports culturels, techniques et esthétiques, de l’Afrique.

Plus d’information sur son site : www.yvelinetropea.fr/

Kashmiri MATAYO (Mozambique)
Né en 1935

Kashimiri was born in Mozambique in 1935/1936 in Mueda on the Makonde plateau. He learned woodcarving both from his father and his older brother, but was also a relative and apprentice of Nyekenyia Nangundu, the well-known carver, who lived in Miula village in the Mueda district (Kingdon, 2002).

Kashimiri moved to Tanzanian to the carvers colony of Norman Kirk in Mtwara in 1955. At the end of the sixties he settled in Kaubwa near Kibala, 45 km northwest of Dar es Salaam in Tanzania (Kammerer-Grothaus, 1991; Kingdon, 2002). The carvers in this area benefitted from scandinavian expats working on a rural development plan. In particular, this was the case for a small group of highly talented carvers who were portrayed in the book Modern Makonde art by Jorn Korn with pictures taken by Jesper Kirknaes (Jorn and Kirknaes, 1974). Two of these carvers were Kashimiri and his brother Joseph, who were depicted together with Rashidi bin Mohamed, Nafasi Mpagua and Hossein Anangangola and their statues.

Kashimiri specialised in Shetani carving. He was strongly impressed by the story of an encounter between his father and a huge shetani, who blocked his way and knocked him down (Korn and Kirknaes, 1974). He carved shetanis based on stories told by his father and grandfather.
In 1969 his carvings became more sexually oriented. Kashimiri himself described mashetani (in its singular form shetani) as resembling badly defined, minimal human beings, with ‘many mistakes’.
Kashimiri is internationally known for his shetani carvings and his dynamic shetani group statues are truly exceptional.

Ezekiel (Boycie) MADIBA (South Africa)

Ezekiel Madiba was born in 1948 in Eastwood, near Pretoria. He began drawing at the age of fourteen and acquired a keen interest in woodcarving. His artistic training was restricted to the training he received in his high school years.
In his search for expression, Madiba discovered the work of fellow South African artist, Raymond Andrew and it was Andrew who taught him to master the woodcut technique that has subsequently become his primary medium.
Madiba’s principle subject matter is the people and social environment of South Africa. Madiba manages to capture the essence of South African dynamism with emotion and humorous warmth. Township customs, beliefs, occupations and different moods of the people around him are visualised with humanism, which has a powerful emotional effect because of its strong but simple shapes and bold compositions.

Gora M’BENGUE (Sénégal)
né en 1931, décédé en 1988

Né à Dakar en 1931, formé au dessin à Kaolack, Gora M’Bengue est le précurseur du renouveau de la peinture souwère au Sénégal (terme Wolof pour sous verre). Cette peinture fixée sur verre est une des principales traditions plastiques du pays, qui requiert une technique particulière de dessin inversé et à rebours. Tous les détails, inscriptions, signature de l’artiste etc qui sur un autre support sont ajoutés en fin de travail doivent être tracés au début.

Gora M’bengue n’a jamais utilisé de modèle à décalquer. Il crée directement sur le verre, chacune de ses œuvres est unique.
Gora M’bengue s’installe à Pikine dans la banlieue de Dakar dans les années 70. Lorsque son atelier du quartier de Guediawaye lui semblait trop étroit, il venait avec ses pots de peinture et ses pinceaux se ressourcer et poursuivre son travail à Gorée. C’est là qu’il a produit une très grande partie de son œuvre. Homme d’une grande sagesse et plein d’humour, ces qualités se retrouvaient dans des réflexions très profondes, telles que : “C’est comme ça la vie parce que la vie c’est comme ça”.

Il rejoint un studio mis à sa disposition par Marie-José Crespin sur l’île de Gorée dans les années 80.
Il est mort en 1988. Un hommage lui a été rendu lors de la Biennale des Arts de Dakar en 2002 et Marie-José Crespin ouvre chaque année dans sa maison goréenne un mini-musée qui lui est consacré.

Théo Zoma SOMPASSATÉ (Burkina-Faso)

Théo Zoma est un artiste autodidacte du Burkina-Faso utilisant la technique du Batik (impression de tissu par trempage après réserve réalisé avec de la cire).
L’artisanat prend une part importante dans le systeme économique Burkinabè. il y a eu beaucoup de dessinateurs, des vanniers et des potiers qui étaient autour de Théo parmi lesquels sa mère et d’autres femmes. C’est ce qui l’ancre dans la tradition familiale.

Il a commencé par la peinture à huile puis s’est essayé à la poterie après un séjour prolongé dans l’univers de la sculpture.
C’est accidentellement qu’il découvre le batik lors d’une rencontre.
Il a appris La technique du batik à Ouagadougou avec le maître batikier, Julien OUEDRAOGO (il a importé la technique du Batik d’Asie au Burkina-Faso dans les années 60).

Olga INDIGO (Benin)

OLGA INDIGO is an African Queen born in 1975, her parents descent from the ancient royal lineage of the Dahomey Empire (former Benin from 1894 till 1975). Abomey village was the empire’s epicenter where Olga’s grand mother Louise Gbehanzin created the King’s fabrics, the Queen’s and Amazon Warrior’s clothes. The Dahomey royal families started using these unique fabrics during the ORO feast, an ancient Yoruba cult.

At the age of 5, Olga was initiated to that art of colors. Marie Rose Lima, her mother, taught her how to awaken nature’s colors of Benin : Indigo flower, cola nut, Baobab juice, Teck leaves, honey residue, Shea-tree butter, etc.
At 14 years old, Olga learned sewing. Since then she dedicates her life to her works of art on royal fabrics called AHO.

Elle transmet la culture inhérente à son pays, ses coutumes et ses histoires ancestrales. Chacune de ses œuvres tissent une histoire qu’elle nous narre dans sa langue maternelle, le Fon. Ses batiks véhiculent un message universel sur la vie africaine et se reflètent dans ses peintures. La réitération de certains motifs illustre des combinaisons surréalistes, complexes et impressionnistes.
Ses œuvres créent des interférences avec l’amour, les relations entre les hommes et les femmes et ils racontent l’histoire de son pays natal, le Bénin, de la famille d’ou proviennent tous les Rois de l’Empire du Danhomey (Bénin). La ville d’Abomey est l’épicentre de cet empire et également le lieu où la grand-mère maternelle d’Olga, Louise GBEHANZIN confectionnait les tissus des Rois, des Princes et des guerrière Amazones.
On commença à utiliser ces tissus lors des toutes premières fêtes des Yoruba ORO, célébrée dans l’enceinte du Palais d’Abomey en compagnie du Roi et des Reines d’avant. Jadis, le Roi Guèlèlè (fils de Guézo et Père du Roi Béhanzin) planta un Baobab près du village de Kana, trois jours plus tard cet arbre majestueux provoqua la naissance d’une rivière et d’une végétation luxuriante. C’est dans cette rivière que les villageois découvrirent l’INDIGO.

Il existe 41 variétés de cette plante, certaines sont destinées à la médecine et au lavage du corps tandis que d’autre sont utilisées uniquement pour les teintures.

Hashim Bushiri MRUTA
Hashim MRUTA ou Hashim Bushiri MRUTA

(né à Dar es Salaam, Tanzanie en 1937 ou 1942
décédé dans le même pays en 1988 )

MRuta était un peintre de la première génération du genre de peinture connu sous le nom de tinga tinga. Hashim Mruta fut l’un des membres fondateurs de la Tinga Tinga Collaborative Art Society où il enseigna à ses nombreux élèves, comme Mohamed Charinda. Il était un membre éminent de la Tinga Tinga Collaborative Art Society, où il est resté jusqu’à sa mort.

Avant d’être peintre, Mruta a travaillé comme policier. Quand Edward Saidi Tingatinga, son cousin , commença à être un peintre connu, Mruta voulut suivre ses cours. Tingatinga avait déjà cinq étudiants, alors elle en a refusé davantage. Cependant, Mruta a été autorisé à aller regarder les autres peindre. Puis il a pratiqué chez lui ce qu’il avait vu.En 1991, Mruta a été chargé de peindre une fresque murale à Copenhague dans le cadre du festival Images of Africa.

Sur le TINGATINGA

Munawa MANHENGA (Zimbabwe)

Munawa Manhenga was born in Harare, Zimbabwe in 1948, into a family descended from the Pimbi of Mozambique, a branch of the Shona people. He started carving in 1972 with the encouragement of his friend and recognized artist, Boira Mteki. Munawa suffers from Parkinson’s disease. Although the trembling does not deter his daily carving, it does tire his arms. His work, he explains, is his joy: “It gives me great pleasure and contents the spirits inside me.”

Munawa Manhenga was sculpting at the National Gallery in Harare when he was invited to show his work at a special exhibition for the Annual Meeting of the African Development Bank in 1986. This was a serious achievement since his work would be side by side with that of more established and documented artists. A few of his pieces are now in the permanent collection of the National Gallery in Harare.

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